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Unagi
Unagi
Messages : 4
Date d'inscription : 07/11/2013

Unagi Empty Unagi

Jeu 26 Oct - 14:20
Unagi est un gentil et beau jeune elfe. Grands yeux noirs expressifs, longs cheveux noirs qui flottent parfois au vent, il est vêtu des vêtements traditionnels de son île : hakama noir, dogi bleu ciel, chapeau conique en paille et geta en bois. Il porte un léger sac en bandoulière, un bâton court qu'il appelle un Jo en bois noir et un shamizen. Il est toujours souriant, soigné autant que possible et chante souvent. Il gagne l'argent de son voyage en chantant d'ailleurs sur la route et propose souvent ses services de baladin itinérant. Il connait beaucoup de chants de son pays et aime en apprendre d'autres.

Il est courtois et avenant, même un peu trop. Son joli minois lui rapporte souvent de se retrouver dans le lit de la dame ou du seigneur local, ou de toute personne susceptible de lui offrir un ou plusieurs jours de protection. Il est aussi très porté sur la magie et désire toujours qu'on s'arrête lorsqu'une légende locale parle d'un grand maître de magie proche, ou d'objets magiques divers et variés. Unagi est lui-même élémentaliste et ne redevient sérieux que lorsqu'il doit exercer son talent de mage.

Notre ami n'a qu'un vrai gros problème : il est incapable de se diriger seul et ne fait que se perdre : trouver des compagnons de route n'est donc pas qu'une étape, mais un passage obligé pour lui.

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Unagi
Unagi
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Date d'inscription : 07/11/2013

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Jeu 9 Nov - 11:30
Unagi est sociable et gentil, il n'hésite pas à parler de sa famille (sans être saoulant non plus, il ne parle d'elle que si vous voulez l'entendre). Du récit ci-dessous, vous comprenez plus de choses qu'Unagi ne semble comprendre ou percevoir. Pourtant Unagi vous semble intelligent : soit il est d'une gentillesse aveuglée vis-à-vis de sa famille, soit il élude volontairement les rivalités que vous sentez dans cette famille, parce qu'après tout une famille est une famille et qu'on la prends comme elle est :

(WARNING : pavé incoming)

"Mais maman, ne t'inquiètes pas, tout ira bien." Soupira Unagi

"Tu vas encore te perdre et te mettre dans des situations impossibles, tu n'as pas besoin de ce voyage : tu mérites largement ton grade, mon Unagi d'amour." Répéta Maman Shugenja pour la énième fois, les yeux humides. Pourtant, elle savait que rien ne pourrait le retenir cette fois-ci.

"Allons, laisses-le faire son expérience de vie, et il reviendra avant même que tu n'aies repris ta respiration" Intervint papa avec son éternel sourire.

"Oui, bien sûr, comme Fuyu..." repris Maman Shugenja avec une pointe d'amertume dans la voix. Le sourire de père se figea, il s'éloigna sans bruits pour rejoindre leur fille ainée Atsuko sur le bord du quai, non sans avoir glissé à son fils un "bonne chance" assorti d'une tape sur l'épaule et d'un clin d'œil joyeux. Comme d'habitude, père préférait esquiver la tempête qui couvait chez Maman Shugenja, laissant de fait Unagi seul avec sa mère.

Ah la famille Shugenja. Une grande réputation sur l'île de Cathay. Elémentalistes de pères et mères en fils et filles. Alors que d'autres familles de l'île privilégiaient le rang social pour les mariages habituels afin de préserver l'héritage familial, les Shugenja recherchaient des êtres naturellement doués et versés dans l'art de la magie (avec une réputation correcte, quand même). Car les Shugenja considéraient la magie comme leur héritage le plus important de tous. La famille n'était pas la plus fortunée, ni modeste d'ailleurs, elle n'était pas non plus la plus puissante, mais elle était sans nul doute la seule dont aucun des membres ne fut pas versé dans l'art de la magie, quel que soit l'élément.

Evidemment, environs une fois par centenaire, un membre un peu rebelle refusait de devenir mage, allant à l'encontre de la tradition familiale, malgré la prédisposition naturelle qu'occasionnait des centaines d'années d'unions entre personnes douées de magie.

On se rappelait encore douloureusement le frère aîné d'Atsuo Suhgenja, l'actuel "papa Shugenja" d'Unagi. Il avait décidé de s'exiler sur le continent et de renoncer à devenir le futur maître de la famille Shugenja, car il voulait être guerrier et non élémentaliste, alors même que son don naturel pour les éléments était remarquable. Atsuo avait dû devenir chef de famille à la place de son aîné Senshi, ce qui avait été très difficile pour lui. Jeune maître du vent talentueux, Atsuo Shugenja n'avait pas le caractère d'un leader : c'était un suiveur, gentil, beau, amical et sans ambition aucune sinon celle de faire la fête. Il était parfaitement heureux de n'être que le second : lui, pourrait avoir une vie plus libre que celle de son aîné qui deviendrait chef de famille : il n'aurait qu'à obéir de temps en temps avec déférence et diligence et cela lui convenait à merveille. Hélas, Senshi en avait décidé autrement et suite à une énième dispute avec Sofu Shugenja, leur père : il était parti.

Heureusement, dans sa grande sagesse, Sofu Shugenja avait su trouver l'épouse parfaite pour le cadet qui devenait de fait le futur chef de famille : Eita Shugenja. D'extraction modeste, Eita avait néanmoins manifesté des talents innés très forts pour la magie et grimpé avec succès les échelons de la Maison du Feu en tant que maître élémentaliste. Lorsque Sofu lui avait proposé l'alliance avec son fils Atsuo, elle avait d'abord refusé, souhaitant faire une grande carrière dans la Maison du feu. Mais au fil de son avancement, elle réalisa que sa basse extraction sociale la bloquerait dans son ambition, en dépit de ses qualités exceptionnels de mage du feu. Sofu n'eut donc rien d'autre à faire qu'être patient et revenir vers Eita au bon moment.

Dès qu'ils furent mariés, Eita découvrit qu'une nouvelle carrière s'ouvrait devant elle : celle de chef de famille de la maison Shugenja. Atsuo lui laissa bien volontiers les rennes de la maison. S'ils ne se connaissaient guère au début de leur mariage, le jeune couple Shugenja trouva vite une certaine harmonie, voire même une grande complicité. Eita était la maîtresse qu'elle avait toujours voulu être, Atsuo obéissait tout en gardant un espace de liberté. Eita savait bien qu'Atsuo n'était pas forcément très fidèle. Mais il ne s'attachait pas à ses amants et amantes et elle avait les coudés franches pour gérer la famille. C'était entre eux un bon compromis.

L'Amour avec un grand A vint pourtant frapper à la porte d'Eita un jour. Il s'agissait de ses trois enfants.

Il y eu d'abord Astuko la fille aînée. Atsuko ressemblait à sa mère en tout point : prédisposée à l'étude du feu, intelligente et ambitieuse. Eita l'aimait beaucoup car elle savait qu'Atsuko, qui avait hérité des capacités de sa mère et possédait en plus le statut qu'elle n'avait pas eu, serait une grande dame de la maison du Feu. Astu de son surnom avait justement l'ambition de devenir grande maîtresse du Feu et s'y appliquait avec ténacité. Astuko savait qu'elle avait peu de chance de devenir chef de famille comme sa mère : la situation de maman Eita était exceptionnelle, due à l'indigence de Père en la matière. Astu aimait son père, mais voyait bien qui dirigeait réellement la maison. Elle savait que Fuyuko le premier de ses frères hériterait de tout. Or elle n'aimait pas Fuyu : trop secret, trop renfermé et glacial. Elle adorait par contre son petit frère Unagi. L'ambitieuse savait que si un jour Fuyu n'était pas chef de famille, Unagi ferait d'elle la maîtresse de maison avec joie tout comme Père avait fait de Mère sa reine : à condition qu'Unagi n'épouse pas une autre femme d'ambition bien sûr. Elle le cajolait donc avec soin, sachant Fuyuko inaccessible. Au pire, si le rôle de chef de famille n'était pas pour elle, elle savait qu'elle serait un jour Grande Maîtresse du Feu, ce qui pouvait aussi convenir. Mais le fait que Fuyu succède à Père (enfin plutôt Mère) la dérangeait. Il était trop fermé sur son entourage, trop peu sociable.

Après Atsuko, il y eu les jumeaux : Fuyuko et Kazehaya, que leur mère surnommait affectueusement Fuyu et Unagi. Fuyu et Unagi étaient de vrais jumeaux. Physiquement, la ressemblance étaient incroyables et pourtant, on ne pouvait pas faire plus opposés que ces deux là. Si leurs traits étaient les mêmes, leurs postures, leurs expressions étaient si différentes qu'on ne pouvait les confondre et c'en était réellement troublant quand on les voyait ensemble. Certes, c'était le même visage, les mêmes traits fins et beaux, les mêmes yeux noirs en amande. Mais l'un était amical, enjoué, rieur et vif avec un incroyable regard à la fois doux et hypnotique tandis que l'autre était fermé, taiseux, renfrogné avec un regard perçant qui mettait mal à l'aise.

Le premier à naître fût Fuyuko, le taciturne. Comme son grand père Sofu, Fuyu était un futur maître de la terre. Il n'aimait pas qu'on le surnomme ainsi et faisait une réflexion froide et cinglante à quiconque l'appelait Fuyu, exception faites de Maman Eita qu'il n'osait contrarier et d'Unagi, son incorrigible frère jumeau. Son regard était perçant, invitant l'interlocuteur à baisser les yeux. Il n'y avait que Mère et Unagi qui ne fuyait pas ce regard et parfois Atsuko, la grande sœur. Mère parce que c'était l'Autorité et qu'on baisse les yeux devant l'Autorité et Unagi parce que... Bah Unagi finissait toujours par rire aux éclats et faire des grimaces ce qui avait le don d'énervé Fuyuko qui détournait le regard en premier. Quant à Atsuko, sans un mot, tous deux savaient qu'ils n'étaient que de futurs rivaux et l'issue de leurs longs duels de regards qu'ils se faisaient étant enfants n'était pas toujours favorable à l'un comme à l'autre.

Fuyuko était un travailleur acharné de l'école de la terre, et pourtant un élève peu apprécié. Il se mettait socialement à l'écart, ne fréquentait personne. Il rendait même les gens mal à l'aise avec son visage fermé, inexpressif, qui aurait pu être beau s'il n'affichait pas constamment une expression figée et terne, dépourvue en permanence de sourire. A la fin de sa première année à l'école de la terre, Fuyuko avait exprimé à ses supérieurs le désir de partir un an pour voir le monde. Si la pratique était courante à l'université de l'Air dont tous les élèves devaient partir un an à la fin de leur noviciat pour un voyage initiatique afin de valider leur passage de grade, elle était beaucoup plus rare dans les autres écoles de magie et surtout à l'école de la terre, dont les élèves étaient plus connus pour leur sédentarité. Fuyuko était un bon élève, sa demande fut acceptée, d'autant plus qu'il ne manquerait à personne. Fuyu parti donc, accompagné du sourire bienveillant de son père, de sa soeur (c'est ça, casse toi), des pleurs de sa mère qui l'habillait et refaisait son sac à son grand dam, et du sourire pour une fois triste de son frère Unagi. Parce que trouver de la tristesse chez Unagi, c'était une chose peu coutumière. Fuyu aimait son jeune frère à sa façon. Ambitieux, il avait compris que son frère ne serait jamais un obstacle lorsqu'il deviendrait chef de famille, même plutôt un atout servile et corvéable tant qu'on lui laisserait un peu de liberté ; comme papa quoi. Mais Unagi avait quand même le don de l'énerver et il ne pouvait réprimé parfois des accès de jalousie vis-à-vis de son frère. Le beau et brillant Unagi qui faisait craquer tout le monde, qui était le roi de la fête là où il n'était même pas invité, que tout le monde adorait sans arrière pensée parce qu'il était simplement gentil. Enfant, il arrivait à Fuyuko d'avoir envie de pétrir de coup ce frère si délicieux puis l'instant d'après d'avoir d'énormes remords à l'idée de ces pensées. Lorsqu'ils jouaient ensemble, Fuyu ne pouvaient s'empêcher de mettre son frère en danger... Tout en le sauvant de la situation périlleuse dans laquelle ils s'étaient fourrés à la dernière minute. Quoique l'aspect froid de Fuyuko inquiétait maman Shugenja, elle aimait quand même ce fils si étrange.

Mais Eita n'aimait pas autant Fuyuko que son petit Unagi chéri. Kazehaya de son vrai prénom, que sa mère avait surnommé Unagi (car elle l'appelait son "petit lapin") était d'une nature enjouée et séductrice. Il ressemblait beaucoup à son père Atsuo. Alors qu'Eita n'avait que du simple respect pour son mari sans en être amoureuse, elle adorait Unagi : c'était son petit, son amour. Unagi avait fortement hérité de son père : volage tout en restant fidèle à sa famille, enjoué, fêtard. Sans forcément se mettre toujours en avant, il était d'une sociabilité exacerbée et d'une gentillesse incroyable. Il avait deux marottes : la magie de l'air comme papa dans laquelle il avait une réelle prédisposition, et aller dans les bars et auberges pour jouer du shamizen, apprendre de nouvelles chansons et faire de nouvelles rencontres. Il était entré à l'université de l'Air et y avait tout de suite pris ses marques. C'était un élève doué et assidu qui faisait la joie de ses camarades et de ses professeurs. Certes, sa vie était mouvementée, car Unagi (que personne n'appelait que par son surnom), avait une tendance à se retrouver facilement dans le lit de ses camarades voire de ses professeur(e)s. La rumeur disait même qu'il avait été dans la chambre du doyen de l'université, pourtant âgé de plus de 90 ans bien tassés. Lorsqu'elle venait à ses oreilles, Unagi se contentait de rire aux éclats sans démentir. Le plus gros problème d'Unagi était qu'il n'avait aucun sens de l'orientation : il se perdait dans le propre couloir menant à sa chambre. Il fallait donc souvent le raccompagner, forcément de fil en aiguille il offrait souvent un petit gâteau à l'ôte qui avait accepté de le ramener, parfois du saké et... Bon parfois plus si affinité. Les problèmes suscités par le caractère volage d'Unagi avaient fini par se résoudre : au fur et à mesure, tout le monde savait maintenant à quoi s'attendre avec lui et en avait fait leur parti. L'université et beaucoup de professeur(e)s n'étaient finalement que bienveillance pour ce jeune doué, mais rêveur d'Unagi, constamment perdu dans les couloirs.

Eita Shugenja était en admiration devant ce fils qui n'étudiait la magie que par passion et uniquement par passion. Alors que le manque d'ambition de son mari était à ses yeux une tare (une tare bienvenue pour elle, mais une tare quand même), pour son fils, elle voyait ce "défaut" comme une incroyable bénédiction. Unagi était réellement son petit lapin adoré, sa faiblesse. Elle avait fait des pieds et des mains à l'université de l'Air pour qu'il valide son noviciat sans partir de la maison comme le voulait la coutume de l'université de l'Air. En intriguant pour garder son fils près d'elle, elle avait découvert avec tendresse à quel point son fils était aimé dans son école par tous ses camarades et professeurs qui n'avaient que peu rechignés à l'idée qu'Unagi ne fasse pas ce voyage. D'autant Qu'Unagi était aussi un élève studieux tout de même.

Mais Unagi lui, en avait pâti. Il voulait être un grand maître de l'Air et il voulait partir, comme tous les autres novices pour découvrir toutes les formes de magie dans le monde. Il avait été très déçu quand son frère Fuyu était parti seul et s'était senti injustement puni. Il avait donc redoublé d'efforts et était devenu un très bon disciple de l'Air. A la vue de son travail acharné et expliquant aussi à certains professeurs mariés qu'ils seraient dommage qu'ils ne le laissent pas partir comme tous les autres : on ne sait pas comme ça, ça fait mal à une réputation quand la femme d'un illustre professeur apprend que le dit illustre professeur couche avec un de ses élèves... Il avait finalement obtenu de pouvoir réaliser son voyage de noviciat. Avec du retard, mais il pouvait enfin le faire quand même. Peut importe s'il se perdait en route, il irait où le porterait le vent à la rencontre du Monde avec un grand M. Et puis bon, qui sait, peut être qu'il croiserait un de ces jours le mythique Senshi Shugenja devenu grand guerrier, peut-être que celui-ci avait découvert d'autres magies du vaste de monde... Et surtout, peut-être qu'il croiserait la route de Fuyu qui n'était toujours pas rentré et bien en retard...
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